Portrait : Houssem et Youssef, lauréats de la Bourse Eiffel à Polytech Nantes

Youssef : Après mon baccalauréat mathématiques, j'ai fait l'INSAT en Tunisie, la première année math/physique/informatique en cycle préparatoire intégré. La deuxième année de mon cycle préparatoire, j'ai choisi la filière informatique industrielle et automatique. J'ai ensuite fait mes deux années de cycle ingénieur avant de commencer un double diplôme avec Polytech Nantes.

Houssem : Mon parcours est presque le même que Youssef, j'ai obtenu un baccalauréat mathématiques puis j'ai intégré l'INSAT en cycle préparatoire en choisissant la filière génie logiciel. Je suis arrivé à Polytech Nantes en septembre en spécialité Informatique.

 

Youssef : C'est une enseignante de l'INSAT qui m'a envoyé les informations sur la Bourse Eiffel, elle m'a proposé de candidater car l'établissement a une convention avec Polytech Nantes, elle savait que j'étais intéressé par le double diplôme et que j'avais une chance d'être accepté.
 

Houssem : En fait, on n'avait rien à perdre. Si, on postulait, au pire on était refusé mais si on ne tentait pas, on n'avait aucune chance d'être accepté. La candidature était relativement simple car tout était digitalisé.
 

Houssem : La vie en France est très bien organisée, donc c'est assez facile de s'intégrer.
 

Youssef : Travailler dans le monde de l'ingénierie bien sûr, plus particulièrement dans les systèmes embarqués et les objets connectés, c'est ce qui m'intéresse. Je n'ai pas encore décidé où je voulais travailler, mais probablement en France pour commencer.

Houssem : Je n'ai pas encore de projet spécifique, mon objectif est d'abord d'obtenir mon diplôme et puis commencer à travailler en tant qu'ingénieur informaticien. C'est un domaine vaste, je verrai plus tard ce que je veux faire exactement. Je pense peut-être lancer un projet de start'up en fonction des circonstances.
 

Youssef : Oui, c'est même la première fois que je quitte la Tunisie. J'ai voulu partir à l'international dès mes premières années d'études.

Houssem : Moi aussi, c'était la première fois que j'allais vivre tout seul et dans un pays étranger ! Mais au final, ça va, les procédures sont assez simplifiées avec le cadre de la Bourse Eiffel. Partir à l'étranger, ce n'était pas vraiment une priorité, si je le pouvais, c'était bien sinon, je resterai en Tunisie. Mais c'est toujours une bonne chose d'aller à l'international, de découvrir de nouvelles choses, d'avoir de nouvelles expériences.
 

Houssem : Principalement l'aide financière, car entre vouloir faire une mobilité et pouvoir le faire, ce sont deux choses différentes. Nous avons des avantages, notamment les repas à 1€ au Crous et des procédures simplifiées. Par exemple, pour trouver une résidence universitaire, nous n'avons presque rien eu à faire. Cette bourse nous apporte également l'ouverture à l'international, grâce au double diplôme, j'aurais plus de chance de pouvoir trouver un emploi en France. Juste le titre de Boursier Eiffel est en lui-même un atout.

Youssef : Pour moi aussi, l'aspect financier a été déterminant, surtout par rapport au niveau de vie en Tunisie en comparaison avec la France. Je commence tout juste mon cursus avec la Bourse Eiffel, j'attends de découvrir ses autres avantages.
 

Youssef : Allez-y, tentez votre chance ! Nous avons eu 3 boursiers Eiffel dans notre école, ça peut arriver.
 

Houssem : Je crois que la convention avec l'INSAT va se terminer bientôt et c'est important de la renouveler, car il y a des éléments brillants qui restent cachés là-bas. Ce renouvellement, adossé à une bourse qui est un élément déterminant, serait bénéfique à Polytech et aux étudiants de l'INSAT.