Polytech Nantes, École d'ingénieurs
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Des nouvelles de nos diplômé.e.s : leurs expériences professionnelles à l'étranger

Polytech Nantes mène une politique active d'ouverture vers l'international : au cours de leur scolarité, les élèves ingénieurs doivent tous effectuer au moins un séjour ou stage à l'étranger. Ils ont aussi la possibilité d'effectuer un semestre d'études dans une université étrangère partenaire.

Chaque année, cette ouverture à l’internationale inspire certain.e.s à tenter l'aventure d'une expérience professionnelle à l'étranger une fois leur diplôme obtenu.

Grâce à l'enquête d'insertion de la Conférence des Grandes Écoles (CGE), nous disposons d'un moyen de garder le contact avec les anciens élèves, notamment pour les diplômés exerçant leur activité à l'étranger. A ce titre, nous remercions vivement les diplômés qui prennent le temps de faire ce retour d'expérience ! Cette enquête d'insertion est également un outil important pour adapter nos formations aux réalités du monde professionnel perçues par nos diplômé.e.s.

Suite aux premiers résultats de cette enquête, nous avons contacté une dizaine de jeunes actifs ayant obtenus leur diplôme d'ingénieur ces dernières années, et qui travaillent actuellement à l'étranger.

Découverte d'un autre pays, de cultures différentes, apprentissage d'une nouvelle langue, mais aussi qualité de vie, opportunités professionnelles, intégration dans le monde de l'entreprise, ... Ils nous ont parlé de leur travail avec passion, et confié leurs ressentis sur leurs vies à l’étranger.
Nous avons également abordé le contexte actuel de crise sanitaire mondiale, pour savoir comment ils le vivent au Canada, Danemark, Portaugal, Royaume-Uni ainsi qu'en Allemagne, Belgique, Suisse et aux USA.

Tous s’accordent à dire qu'ils sont heureux de leurs choix et voient l'expatriation comme une expérience positive et enrichissante.

Comme ce sont eux qui en parlent le mieux, nous vous invitons à lire leurs témoignages complets ci-dessous.
Chacun.e a d’ailleurs tenu à adresser un message aux futur.e.s ingénieur.e.s, des mots positifs, remplis de conseils et d’encouragements !

Robin Bisson, Assistant chargé d'affaire, Danemark.

Formation : Ingénieur Génie des procédés et bioprocédés, spécialisation en industrie - diplômé en 2019.

Pouvez-vous nous parler rapidement de votre travail ?
témoignage robin Je travaille au Danemark, juste à côté de Copenhague, pour Boccard, une entreprise française pour laquelle je réalise un projet au Danemark.
Je suis dans cette entreprise depuis mon stage de fin d'études de ma formation d'ingénieur, et à Copenhague depuis juin 2020 en tant qu'assistant chargé d'affaire. Mon travail consiste à la bonne réalisation de projet depuis sa phase de conception jusqu'à sa phase de réalisation. Je dimensionne et réalise des installations destinées à l'industrie agro-alimentaire. Au Danemark je coordonne les rendus de zone de l'usine en construction après réalisation de ces dernières. Je manage une petite équipe devant s'assurer que ce que nous avons construit dans l'usine est conforme aux exigences du client et si ce n'est pas le cas, j'œuvre pour corriger les points n'étant pas conformes. Dans les mois futurs, je contribue également à l'organisation de la mise en route de cette usine.

Quels avantages voyez-vous à vivre et travailler à l'étranger ?
La découverte d'un nouveau pays et ses modes de vie (bien qu'avec la situation actuelle ce point n'est pas trop d'actualité). La possibilité également de parler une langue étrangère, ce qui permet de s'améliorer nettement dans cette langue.

Comment avez vous été impacté par la crise sanitaire actuelle ?
Je n'ai pas été tant affecté que cela. Il est juste plus compliqué de voyager puisqu'il faut des tests PCR pour se déplacer d'une nation à l'autre. Au Danemark les restrictions sont moins grandes qu'en France donc je pense pour l'instant avoir pu profiter d'une plus grande liberté que si j'étais resté en France.

Avez-vous un message à faire passer aux futur.e.s diplômé.e.s ?
Si vous souhaitez partir à l'étranger et que vous en avez l'occasion alors il faut foncer. Je pense qu'il est plus facile de partir à l'aventure à l'étranger lorsqu'on sort de l'école que plus tard. Il faut saisir l'occasion lorsqu'elle se présente !

Eva Bourgeais-Boon, Scientifique des données, Canada

Formation : Ingénieur informatique, option Informatique Décisionnelle - diplômée en 2019.
 

Pouvez-vous nous parler rapidement de votre travail ?
Je travaille au Canada, au Québec précisément. Je travaille dans une petite compagnie qui s'appelle Conception Ro-Main, spécialisée dans l'industrie agro-alimentaire (en particulier l'industrie porcine). Actuellement je suis scientifique des données et je travaille sur la conception de modèles d'IA pour la détection de la chaleur des truies. 

 

Quels avantages voyez-vous à vivre et travailler à l'étranger ?
témoignage Eva Canada L'avantage, c'est le sentiment de commencer une nouvelle vie. J'aime beaucoup le climat (les -20°C comme ce matin) et découvrir de nouvelles cultures. On vit son emploi encore plus comme une chance car il nous permet de vivre notre voyage. Aussi, on est mieux payé au Canada (mais beaucoup moins d'avantages comme les congés payés, la mutuelle, etc), et en informatique on a beaucoup d'opportunités. 

Comment avez vous été impactée par la crise sanitaire actuelle ?
Le télétravail seulement. Nous avons aussi des ralentissements dans la collecte de données, mais la crise sanitaire nous conforte dans le fait que le besoin d'outils d'automatisation des tâches en ferme est primordial pour s'assurer que la production alimentaire ne cesse pas, même en situation d'épidémie mondiale.

Avez-vous un message à faire passer aux futur.e.s diplômé.e.s?
Je conseille fortement de foncer ! Pour avoir discuté avec mon ancien tuteur de stage 4A au Japon, il regrettait à 40 ans de ne pas avoir saisi l'opportunité de voyager plus jeune. La meilleure période pour s'expatrier est celle juste après le diplôme (même s'il n'est jamais trop tard) ! ... et "ne pas trop réfléchir" avant de franchir le cap. Évidemment il faut penser aux choses importantes, comme les économies à réaliser pour la préparation de son voyage, les démarches etc. Mais si tu penses trop à "et si je m'y plais pas, et si je me fais pas d'amis, et si et si...", je pense que tu pourrais passer à côté de quelque chose d'incroyable. Alors si tu veux partir mais que tu as peur, alors arrête de mettre trop de crédit sur des craintes, mets ton énergie pour préparer ton voyage et let's go !

Diane Charmet, Ingénieure de recherche, Royaume-Uni

Formation : Ingénieur Génie des procédés et bioprocédés, option Bio-industries - diplômée en 2019.

Pouvez-vous nous parler rapidement de votre travail ?

lab- diane charmet Je travaille pour l'entreprise Oxford Biomedica depuis octobre 2019, en tant qu'ingénieure de recherche au sein du groupe de développement des procédés (spécialité downstream). Cela consiste à développer et optimiser des bioprocédés pour la fabrication de traitements de thérapie génique pour nos clients (entreprises pharmaceutiques). Mon rôle est de concevoir, organiser et réaliser des expériences, analyser les données, rendre compte par la rédaction de rapports et présentations et suivre le transfert industriel du procédé. Un projet de recherche en thérapie génique dure en général plusieurs années, depuis les premières expérimentations jusqu'au transfert industriel, et peut parfois ne jamais aboutir en cas d'échec des essais cliniques.

Quels avantages voyez-vous à vivre et travailler à l'étranger ?
Les avantages sont multiples : pratique d'une ou de plusieurs langues étrangères au quotidien, expérience personnelle et professionnelle enrichissante.
D'un coté plus pragmatique, lorsque l'on désire travailler dans le domaine de la recherche, il y a beaucoup plus d'opportunités à l'étranger. La thérapie génique étant un domaine très récent, les employeurs font volontiers confiance aux profils peu expérimentés qui pourront être formés par la suite.

Comment avez vous été impactée par la crise sanitaire actuelle ?
oxford biomedica Lors du début de la crise du coronavirus nous avons commencé à travailler en partenariat avec l'université d'Oxford sur le développement d'un vaccin. Condenser le travail de plusieurs années sur quelques mois seulement, fût très éprouvant pour tout le monde mais cela a été pour moi une formidable expérience professionnelle. J'ai doublé mes heures de travail mais j'ai aussi rencontré Boris Johnson ! En revanche, je ne peux pas actuellement rentrer voir ma famille car les frontières sont fermées.

Avez-vous un message à faire passer aux futur.e.s diplômé.e.s ?
Si il y a bien un moment parfait pour tenter l'aventure de l'expatriation, c'est bien juste après l'obtention du diplôme, quand on est encore jeune et que l'on a la possibilité de se déplacer à l'étranger. C'est une expérience professionnelle et personnelle très enrichissante et également très appréciée par d'éventuels futurs recruteurs. J'ajouterais que la première expérience professionnelle est vraiment décisive car elle façonnera votre future recherche d'emploi. Il est donc très important de gagner de l'expérience dans le secteur d'activité qui vous plaît le plus, à mon sens peu importe la situation géographique, surtout pour des profils juniors.

Gaëtan Geffroy, Junior Software Engineer, Allemagne

Formation : Ingénieur informatique, option Gestion des contenus numériques - diplômé en 2019.

Pouvez-vous nous parler rapidement de votre travail ?

Je vis en Allemagne, dans la région de Francfort-sur-le-Main. Je travaille dans une entreprise nommée Terma GmbH qui développe des logiciels pour le secteur du spatial. J’y ai fait mon stage de fin d’études ingénieur entre mars et août 2019, puis j’ai été embauché définitivement en septembre de la même année. Je suis un « Junior Software Engineer », je participe à développer des logiciels de Terma, qu’ils soient déjà en vente ou encore au stade de démonstration. Je travaille plus particulièrement sur des MCS (Mission Control System) qui sont des logiciels utilisés pour opérer des satellites après leur lancement.

Quels avantages voyez-vous à vivre et travailler à l'étranger ?
Mis à part la langue, la vie en Allemagne est très similaire à la vie en France. J’y suis avant tout allé pour l’opportunité de travailler dans le spatial.

Comment avez vous été impacté par la crise sanitaire actuelle ?
Ici, le télétravail a été mis en place très rapidement. Dès mars 2020, on avait la possibilité de travailler depuis chez nous. Je ne suis allé que trois fois au bureau en un an, et le retour à la normale n’est pas prévu avant avril. Mis à part ça, mon travail n’a pas beaucoup été impacté.

Avez-vous un message à faire passer aux futur.e.s diplômé.e.s ?
S’expatrier n’est pas un aussi gros changement que ça en a l’air, du moins dans l’Union Européenne. Quelques formalités administratives et on y est ! Je suis arrivé en Allemagne sans parler allemand (et ça n’a pas beaucoup changé en deux ans, malgré des heures passées sur Duolingo), et pourtant cela s’est fait rapidement et sans gros problème. Donc si une opportunité se présente, pas la peine d’avoir peur !

Clément Leduc, Consultant en Intelligence d'affaire, Canada

Formation : Ingénieur informatique, option Informatique Décisionnelle, et double diplôme DU DESSIIN - diplômé en 2019.

Pouvez-vous nous parler rapidement de votre travail ?

Je travaille actuellement au Canada dans la ville de Montréal au sein de l'entreprise Solution B.I Canada Inc. et ce depuis bientôt deux ans (en avril) si on compte le stage de fin d'étude que j'ai poursuivi par un contrat. Mon poste est consultant en Intelligence d'affaire, je suis chargé d'appréhender et mettre en place des solutions de big data pour différentes entreprises clientes. Je suis ainsi amené à changer de projet et de client à quelques reprises dans l'année.

Quels avantages voyez-vous à vivre et travailler à l'étranger ?
Vivre au Canada s'est fait naturellement pour moi après mon stage ; un nouveau pays signifie la découverte d'une nouvelle culture, une façon de vivre et une qualité de vie différente de la France. Évidemment le dépaysement n'est pas trop important puisque une grande majorité des personnes parle Français ici avec un accent défiant toute concurrence. Le plus gros avantage pour moi c'est surtout une ouverture sur un continent et une mentalité complètement différente de ce que l'on a en Europe.

Comment avez vous été impacté par la crise sanitaire actuelle ?
La crise a été gérée d'une façon similaire à la France mais avec des restrictions moins importantes, car il n'y a pas de confinement par exemple. Compte-tenu du domaine dans lequel je travaille, cela fait un long moment que je suis en télétravail depuis chez moi sans réel problème, puisque que ce soit nous ou nos clients, nous avons dû tout mettre en place pour retrouver des conditions similaires à celle d'un bureau.

Avez-vous un message à faire passer aux futur.e.s diplômé.e.s ?
Le conseil le plus évident est de bien choisir votre entreprise pour le stage de fin d'études, cela vous donne six mois pour expérimenter : un domaine qui vous plaît et dans lequel vous aimeriez continuer, un pays qui vous fait envie, une entreprise en particulier, etc. Ce stage peut vous permettre d'infirmer ou confirmer ce que vous avez en tête, pour ma part je suis venu voir comment était le Canada et bien que j'apprécie ma vie ici, je ne vais pas renouveler mon visa à sa fin pour pouvoir tenter une nouvelle expérience.

Beaucoup de mots pour simplement dire qu'il ne faut pas avoir peur de se jeter, dans nos métiers il y a toujours un filet de sauvetage si on fait un mauvais choix.
 

Louis Loquai, Field Application Engineer, Portugal

Formation : Ingénieur Électronique et Technologies Numériques - diplômé en 2018.

Pouvez-vous nous parler rapidement de votre travail ?

Je travaille au Portugal depuis l'obtention de mon diplôme, en septembre 2018, tout d'abord sous le statut de VIE et désormais en tant que consultant expatrié. Je travaille pour le compte de Sagemcom avec qui j'ai effectué mon VIE, mais mon employeur est Eliquans, une SSII travaillant fréquemment avec Sagemcom.  
Je suis Field Application Engineer sur un projet de box multimédia, mon rôle est de faire le lien entre Sagemcom et les équipes du partenaire commercial local, apporter une expertise sur le produit et son environnement, aider les équipes R&D, gérer des systèmes de test, travailler avec les équipes locales, etc... C'est un poste très polyvalent d'autant plus que je suis seul avec un projet incluant une dizaine de pays et plusieurs millions d'utilisateurs.

Quels avantages voyez-vous à vivre et travailler à l'étranger ?
Pour moi, l'avantage principal est d'avoir l'opportunité de vraiment découvrir un pays, une culture, une langue, une culture du travail différente, dans des milieux très internationalisés, c'est quelque chose d'extrêmement enrichissant. 

Comment avez vous été impacté par la crise sanitaire actuelle ?
La crise sanitaire a affecté mon activité par la mise en place du télétravail mais également d'un point de vue personnel car je souhaitais me relocaliser à Taïwan, projet mis en suspend le temps de la crise. La situation a été rapidement gérée par le gouvernement et les entreprises avec une mise en place du télétravail obligatoire depuis mars 2020, la situation est donc relativement stable depuis.

Avez-vous un message à faire passer aux futur.e.s diplômé.e.s ?
Mes conseils seraient premièrement de ne pas négliger le VIE, j'ai personnellement trouvé mon stage de fin d'étude en expatriation à Taïwan grâce à cela. Mon second conseil serait de ne pas hésiter à démarcher directement les entreprises car le filtrage des CVs par les plateformes ne sont pas forcément en adéquation avec le besoin de l'entreprise. 
Et pour ceux qui hésitent, n'ayez pas peur. L'expatriation ouvre des perspectives, cela n'empêche en rien de revenir en France par la suite, de poursuivre en doctorat, etc... Les entreprises vont vous former et vous accompagner dans les démarches.
 

Stiven Morvan, Software Engineer, Suisse

Formation : Ingénieur informatique, option Gestion des contenus numériques - diplômé en 2020.

Pouvez-vous nous parler rapidement de votre travail ?

Je travaille en Suisse depuis Octobre pour Google en tant que Software engineer. Actuellement je travaille principalement dans le web (full stack).

Quels avantages voyez-vous à vivre et travailler à l'étranger ?
Cela permet de découvrir une culture différente et d'avoir plus d'opportunités professionnelles. Le salaire et les bénéfices sont également drastiquement différents comparé à la France.

Comment avez vous été impacté par la crise sanitaire actuelle ?
Pendant mon stage précédent en Californie, j'ai dû travailler à distance. Les possibilités de visas et les embauches se sont détériorés due à cette situation. Mais j'ai pu effectuer ma transition en CDI et ai continué à travailler à distance, tout en déménageant à Zurich vu que mon équipe est située ici. Nous allons continuer à travailler majoritairement à distance jusqu'en septembre 2021.

Avez-vous un message à faire passer aux futur.e.s diplômé.e.s ?
Il y a de plus en plus d'opportunités pour travailler en remote. Je recommanderais d'essayer de participer à des programmes en ligne organisés par des entreprises étrangères, d'essayer de développer des projets personnels, ou de devenir freelance. Cela améliorera vos compétences et votre crédibilité, ce qui vous permettra d'accéder plus facilement à des opportunités dans un autre pays. Il y a beaucoup de compétitions sur le marché du travail, il faut s'attendre à beaucoup de refus, mais toujours persévérer.

Thomas Pongérard, Process Engineer, États-Unis

Formation : Ingénieur Matériaux - diplômé en 2018.

Pouvez-vous nous parler rapidement de votre travail ?

Je travaille à Los Angeles en tant que Process Engineer dans l'industrie alimentaire. Mon rôle est de mettre en place des procédés de conditionnement et d'intégrer de nouveaux équipements pour augmenter la capacité de production.

Quels avantages voyez-vous à vivre et travailler à l'étranger ?
La facilité d'obtenir un travail avec d'importantes responsabilités et des perspectives intéressantes à court terme. Un environnement de travail très différent de la France.

Comment avez vous été impacté par la crise sanitaire actuelle ?
Une part très importante de télétravail, et de nouveaux challenges puisque j'étais en partie responsable de la mise en place des mesures anti-covid.

Avez-vous un message à faire passer aux futur.e.s diplômé.e.s ?
Bon courage à ceux qui sont encore en études pendant cette période particulière ! Je conseille fortement à tous les jeunes diplômés de tenter une expérience à l'étranger. On découvre de nouvelles façons de travailler, on apprend à s'adapter sur le plan professionnel et personnel... Et si jamais ça se passe mal, ça permet de se rendre compte de la chance qu'on a lors du retour en France !

Mathilde Prevost, Consultante/ analyste BI, Canada

Formation : Ingénieur informatique, option Informatique décisionnelle - diplômée en 2018.

Pouvez-vous nous parler rapidement de votre travail ?

Je suis au Canada, à Solution BI, depuis mars 2018. J'ai commencé en tant que stagiaire avec mon stage de 5ème année et maintenant je suis consultante/ analyste BI. Cela consiste à mettre au service du client pour qui je travaille, toute l'expertise BI dont on dispose : l'analyse du besoin, la conception et soumission d'une solution, le développement back end (intégration) et front end (reporting), les différents processus de test, le déploiement et le maintien en production. Ceci pour différents corps de métier au sein de l'entreprise ! Les besoins fonctionnels sont très variés. Je suis au Canada mais mon client est aux USA donc tout se fait en anglais !

Quels avantages voyez-vous à vivre et travailler à l'étranger ?
Vivre à l'étranger c'est l'opportunité de découvrir une autre culture ; avant le Covid ça me permettait de voyager très facilement sur le continent américain (notamment l'Amérique centrale et les Caraïbes !) et j'ai bien l'intention de reprendre quand on pourra de nouveau bouger !
En terme de travail, n'ayant jamais travaillé en France hormis mon stage de 3ème année, je ne saurais pas vraiment dire quels sont les avantages, parce que je ne peux pas comparer. A part les galères de visa de travail et de papiers d'immigration que je n'aurais pas eues en France !

Comment avez vous été impactée par la crise sanitaire actuelle ?
J'ai fait beaucoup de télétravail, mais mon salaire et ma charge de travail n'ont pas été impactés. Mon client principal est une première nécessité, ils avaient d'ailleurs des projets spécifiques liés au Covid (suivi très précis des produits et des "points chauds" de contagion, etc) qu'ils n'auraient pas eu sans la pandémie.

Avez-vous un message à faire passer aux futur.e.s diplômé.e.s ?
Futur ingé Polytech, si tu as envie de partir, fais-le ! Oui c'est plus compliqué administrativement parlant que de rester à Nantes, mais ça vaut vraiment le coup ! 

Pierre Savatte, Développeur logiciel back-end, Belgique

Formation : Ingénieur informatique, option Informatique décisionnelle - diplômé en 2019.

Pouvez-vous nous parler rapidement de votre travail ?

Je travaille actuellement en Belgique, chez Adimian depuis 2 ans exactement. Je suis développeur logiciel back-end. Je m'occupe principalement de construire et architecturer des applications et la façon dont elles communiquent entre elles et avec les autres.

Quels avantages voyez-vous à vivre et travailler à l'étranger ?
Vivre et travailler à l’étranger permet de s'ouvrir à une autre culture, à d'autres langues et d'autres modes de vie. Même si la Belgique est proche de la France, vivre dans un pays qui possède deux cultures complètement différentes est très dépaysant. Ça peut se ressentir dans le travail et les relations que l'on crée aussi. C'est toujours un plaisir d’échanger sur nos modes de vies et nos points de vue.

Comment avez vous été impacté par la crise sanitaire actuelle ?
J'ai peu été impacté au quotidien par la crise sanitaire. Surtout au travail, j'étais déjà en télétravail avant au moins 3 jours sur 5. J'ai passé les six derniers mois chez un client pour une mission sans jamais avoir pu les rencontrer dans les bureaux. Travailler comme cela, c'est particulier. Mais ça a très bien marché et je pense que le télétravail reste le mode de fonctionnement à privilégier, surtout en informatique. Le plus difficile, c'est de ne pas pouvoir rentrer en France pour profiter de ses proches.

Avez-vous un message à faire passer aux futur.e.s diplômé.e.s ?
Je pense que l'expatriation est une aventure à vivre, si cela vous tente, lancez-vous ! C'est vraiment dépaysant et je pense que ça marque beaucoup dans une vie !
Mis à jour le 18 mars 2021.
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