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2 binômes d'étudiants initient un nouveau mode d'échange à l'international en effectuant 1 semestre en France puis 1 semestre en Allemagne

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La DHBW Mannheim en Allemagne et Polytech Nantes initient une nouvelle modalité d'échange international, en proposant à deux binômes d'étudiants de passer ensemble un semestre à Polytech Nantes, puis un second semestre à DHBW. Les étudiants témoignent de ce nouveau dispositif.

Pouvez-vous vous présenter ?

Carlo : Je m'appelle Carlo et je viens d'Allemagne. Je fais des études de bachelor en alternance à la DHBW de Mannheim.
Tim :  Je m'appelle Tim Stainer et je suis étudiant à la DHBW Mannheim. Pour ce début d'année universitaire, je suis étudiant à Polytech Nantes en spécialité informatique.
Léo* :  Je suis élève à Polytech Nantes. J’ai fait un DUT Informatique avant d’entrer à Polytech Nantes en spécialité ingénieur informatique. Je rentre en 5A cette année.
François : Je m'appelle François, j'ai 25 ans et je suis en dernière année en formation ETN (Électronique et Technologies du Numérique) à Polytech Nantes.
 

Comment avez-vous entendu parler de ce dispositif ?

Carlo : J'étais intéressé par un semestre à l'étranger et j'ai cherché des possibilités dans mon université. J'ai appris l'existence de ce programme lors d'une présentation et j'ai directement envoyé ma candidature.
Tim : Le professeur Schulz a présenté l'échange à la DHBW et ce concept d‘un échange m‘a beaucoup plu.
Léo* : Lors de la présentation des options en 5ème année (matières, contrat de professionnalisation…), on nous a présenté ce partenariat avec l’université de Mannhein.
François : J'ai entendu parler de ce dispositif par le service des relations internationales de l'école.
 

Pourquoi l'avoir rejoint ?

Carlo : J'ai appris le français à l'école, ce qui remonte à très longtemps. Avec ce semestre en France, je souhaite à nouveau m'améliorer dans cette langue. De plus, je trouvais intéressant d'avoir un échange avec d'autres étudiants.
Tim : J'aime l'idée d'avoir un échange avec un étudiant à qui montrer la culture et le monde du travail.
Léo* : Je l’ai rejoint car c’est une bonne opportunité de pouvoir découvrir l’Allemagne, mais aussi de rencontrer et d’aider quelqu’un en France.
François : J'ai rejoint ce dispositif car il m'offrait la possibilité d'avoir un stage à l'étranger, nécessaire pour valider mon diplôme.

 

Comment s'est déroulée votre candidature ?

Carlo : Tout d'abord, j'ai écrit une lettre de motivation et je l'ai envoyée avec mon CV. Après l'acceptation, j'ai eu une réunion avec les professeurs français à Mannheim.
Tim : J‘ai informé Monsieur Schulz, de mon intérêt pour ce programme. Ensuite, j‘ai écrit ma lettre de motivation, mon CV ainsi que mes bulletins de notes pour candidater.
Léo* : Après la présentation, nous avons reçu un mail avec les offres disponibles et les modalités. J’ai ensuite envoyé mon CV, bulletin, lettre de recommandation d’un professeur ainsi qu’une lettre de motivation. J’ai ensuite passé un entretien qui s’est très bien déroulé et la convention devrait être rédigée et signée peu de temps après la rentrée.
François : J'ai rédigé une lettre de motivation en anglais que j'ai jointe à mon CV et ai dû participer à un entretien. Ce dernier s'est très bien déroulé, mon "maître de stage" souhaitait surtout savoir ce qui m'intéressait. Il est prévu que l'on se recontacte bientôt afin de fixer le sujet de ce stage. Nous avons aussi eu une réunion avec les membres de DHBW ainsi que nos binômes à Léo* et moi pour en apprendre plus sur le déroulement de l'échange.
 

Qu'est-ce que ce dispositif d'échange vous apporte ?

Carlo : Je pense que le fait de travailler avec de nouvelles personnes apporte beaucoup d'expérience dans la vie. De plus, l'échange culturel est très précieux.
Tim : J'ai acquis de l'expérience dans les procédures de candidature !
Léo* : La possibilité de travailler en Allemagne pour Deutsches Zentrum für Luft- und Raumfahrt e.V. (centre allemand pour l'aéronautique et l'astronautique) et le fait de pouvoir échanger avec une personne d’un autre pays.
François : Cela m'apporte principalement un stage tout trouvé, un mois de cours d'allemand rémunérés et des relations avec des personnes qui seront sur place.

 

Avez-vous rencontré votre binôme ?

Carlo : Je n'ai malheureusement pas encore rencontré mon partenaire. Je l'ai vu une fois très brièvement lors d'une réunion en ligne et j'ai un peu écrit avec lui.
Tim : Oui, nous nous sommes rencontrés à Nantes et il m'a fait visiter la ville et nous avons échangé sur les différentes cultures. Ensuite, nous avons terminé l'après-midi dans un bar en jouant à des jeux de société. C'était une belle rencontre et c'était intéressant de découvrir la ville avec un habitant.
Léo* : Non pas encore malheureusement car je n’étais pas en France au moment de sa rentrée.
François : Tim est très grand, parle bien mieux français que moi je ne parle allemand et surtout est très sympa. Nous nous sommes vus une fois où je lui ai fait un petit tour de Nantes avec Carlo et croisés par-ci par-là dans l'école.
 

Quel est le programme du premier semestre se déroulant en France ?

Carlo : Nous participons aux cours et passons les examens. Je suis très content que nous fassions du sport comme matière à Polytech Nantes.
Tim : Je suis 5 modules qui me rapportent chacun 5 ECTS : IA et algorithmes combinatoires, Génie logiciel avancé (C++), Signal et image, Projet industriel à long terme et gestion de projet et Français langue étrangère.
François : Lors du premier semestre, Tim et Carlo suivent les cours du cycle ingénieur informatique en année 4 sur le campus de la Chantrerie. Puis, lors du second semestre, nous irons en Allemagne où nous suivrons des cours d'allemand avant de rejoindre les entreprises de nos binômes afin d'y effectuer notre stage de fin d'études.

 

Et du second en Allemagne ?

Léo* : Pour le semestre 10 ( dernier semestre de la formation d'ingénieur), je partirai en Allemagne pour réaliser mon stage de fin d’études.
 

Y-a-t-il des choses spécifiques de mises en place pour l'intégration dans le pays d'accueil ?

Carlo : Il y a ici par exemple le BDE qui organise régulièrement des événements. Au Guichet Unique de Nantes Université, on m'a expliqué comment m'orienter dans la ville. Cela m'a beaucoup aidé. De plus, nous avons été accueillis très chaleureusement par des camarades qui nous ont bien intégrés.
Tim :  Oui, nous avons été accueilli chaleureusement et plusieurs réunions ont été organisées pour nous donner les informations importantes de l'université. De plus, j'ai rapidement fait connaissance avec mes camarades d'études et ils sont tous très serviables.
Léo* : Oui, il y a un mois de cours intensifs d’allemand juste avant le stage.
 

Selon vous, quels sont les avantages de ce dispositif par rapport à une mobilité internationale classique ?

Carlo : Nous avons reçu une bourse qui nous aide pour la mobilité. Sinon, je ne peux pas vraiment le dire car je n'ai jamais participé à une autre mobilité.
Tim : La possibilité d‘avoir une personne dans l‘autre pays, qui connait bien la culture et peut t‘aider au début.
Léo* : C’est plus simple pour candidater, c’est encadré par l’école et avoir un binôme “force” (dans le bon sens) à rencontrer de nouvelles personnes.
François : Ce dispositif présente l'avantage d'avoir un stage facilement, rémunéré et validant la mobilité à l'étranger, le tout dans un pays où l'industrie est très développée, la vie abordable (selon les villes) et proche de la France. Il n'y a pas besoin de parler allemand mais on vous offre quand même des cours pour vous faciliter la vie.
 

Pouvez-vous nous parler de votre projet professionnel ? Est-ce que cet échange va vous aider à y parvenir ?

Carlo : Je n'ai pas encore des plans professionnels spécifiques. Cette mobilité sera certainement un avantage pour de futures candidatures.
Tim : Oui, tout à fait. Je veux absolument mieux apprendre le français, car j'aime beaucoup cette langue et je peux m'imaginer plus tard travailler temporairement en France ou dans un pays francophone. L'échange est une grande opportunité d'acquérir une première expérience et de se familiariser avec la langue et la culture.
Léo* : Mon projet professionnel est de devenir développeur logiciel, notamment en Java. Cet échange pourra m’aider car je pourrais apprendre l’allemand et continuer d’améliorer mes compétences. Malheureusement, je travaillerai sur Unity, un moteur de jeu, ce qui ne me sera pas forcément utile dans mon futur travail mais toujours bon à connaître.
François : Je n'ai pas encore de projet professionnel très défini. J'ai pu travailler aux côtés d'un ingénieur indépendant ce qui était passionnant, maintenant, reste à voir si la vie dans une grande entreprise me convient. Étant très attaché à mon pays, ses coutumes (et sa cuisine), je ne pense pas rester en Allemagne après coup mais à mon avis, l'expérience vaut le coup d'être vécue.
 

Avez-vous un mot de la fin, un conseil ?

Carlo : J'attends avec impatience les prochains mois et les expériences que nous allons acquérir. Pour pouvoir mieux s'intégrer dans les cours, il aurait été formidable d'avoir à l'avance un aperçu plus détaillé de l'emploi du temps et du contenu des cours. Ce n'est que lorsque j'ai suivi les cours ici que j'ai pu me rendre compte de ce qu'il y avait exactement dans les différents modules.
Tim : Il y a de grandes différences avec l'enseignement supérieur en Allemagne et les débuts n'ont pas été faciles, mais après quelques jours déjà, la vie étudiante me plait beaucoup ici. Faites absolument un semestre à l'étranger ou un échange !
Léo* : Ne pas hésiter quand il y a ce genre d’opportunités, même si c’est l’Allemagne : les allemands sont cools, malgré leur langue compliquée !
François : Franchement, c'est un bon plan. Si vous avez l'opportunité, foncez !

* Le prénom a été modifié
 
Mis à jour le 13 novembre 2023 - Communication Polytech.
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